Les hauts plateaux du Centre: Cochabamba

Publié le par souslesigneduvoyage.over-blog.fr

Que calor! Nous repassons sous la barre des 3000 mètres d'altitude et quittons enfin l'anorak à Cochabamba. Après plus d'un mois dans la Cordillère des Andes, péruvienne et bolivienne, ça fait un bien fou de pouvoir de nouveau sortir en t-shirt jusqu'en soirée. Cochabamba s'étend dans une cuvette fertile et verdoyante entourée de champs et de basses collines. Le climat y est doux et agréable.

 

Nous découvrons l'animation du centre ville. La place centrale du 14 Septembre bordée d'arcades est ombragée de nombreux palmiers. De petits kiosques divers se tiennent tout autour. Une grande artère, l'avenue Heroinas, traverse la ville d'est en ouest. Au bout de cette avenue se trouve le cerro San Pedro. Un petit téléphérique permet d'atteindre son sommet où se dresse une immense statue du Christ: le Cristo de la Concordia. Elle dépasse de quelques dizaines de centimètres (44 cm) le célèbre Cristo Redentor de Rio de Janeiro, haut de 33 mètres pour symboliser l'âge du Christ. Nous nous y rendons par un bel après-midi ensoleillé. La vue sur l'agglomération et les montagnes environnantes est très belle malgré une sorte de brume qui enveloppe la ville.

 

Au hasard de nos balades dans la ville, nous apprenons que le célèbre groupe bolivien Kjarkas se produit à Cochabamba. Nous reculons notre départ de quelques jours pour pouvoir y assister. Le concert a lieu au Campo, une salle proche de la Place de la Constitution, au nord du centre ville. L'horaire sur nos billets indique 20h, mais le groupe ne se montre pas avant 22h bien sonnées. L'attente est plutôt sympathique: nous sommes placés à une table où l'on peut grignoter des tapas en sirotant une bière. Le temps aussi d'observer la salle se remplir d'un public assez particulier... La jeunesse dorée de Cochabamba et plus généralement la classe bolivienne aisée prennent peu à peu place autour des tables. Les Kjarkas arrivent enfin et l'ambiance devient véritablement festive. Les gens chantent et se lèvent pour danser sur les rythmes entrainant des musiques qui se succèdent. Tout serait parfait sans le nuage de fumée piquante qui se forme rapidement dans la salle: en Bolivie, les lois anti-tabac ne sont pas encore en vigueur et les fumeurs s'en donnent à coeur joie! Le concert dure jusqu'à 1h du matin. Jeff réussit à obtenir un autographe dans la cohue des coulisses puis nous regagnons notre hébergement à travers les rues de la ville, désertes à cette heure.

 

Nous prenons la direction de l'Est pour rejoindre Puerto Villarroel, point d'entrée des basses terres amazoniennes.

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